Newsletter Novembre 2018

Alidoro en bref

Dernière session de formation en 2018 : pensez à inscrire vos salariés !

Inscrivez-vous à notre dernière session de formation 2018 :

Pour plus de renseignements sur le contenu de la formation et les formalités administratives, cliquez sur la formation de votre choix pour télécharger le programme complet ou contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à formation@alidoro.fr

 

Formations interentreprises du 1er semetre 2019 : réservez votre place dès à présent !

Au 1er trimestre 2019, ALIDORO CONSULTANTS vous propose des stages dans le cadre de la formation professionnelle continue :

Téléchargez ici le planning des formations interentreprises du 1er semestre 2019

Pour plus de renseignements sur le contenu de la formation et les formalités administratives, cliquez sur la formation de votre choix pour télécharger le programme complet ou contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail à formation@alidoro.fr 

 

Recrutement Chargé de Mission Salons de l’Agroéquipement Paris (H/F)

ALIDORO CONSULTANTS recrute le Chargé de Mission Salons Professionnels (H/F) d’AXEMA-APS.

AXEMA est l’union nationale des industriels de l’agro équipement. Elle rassemble 230 entreprises industrielles françaises, fabricantes, exportatrices et importatrices de matériels agricoles destinés aux productions végétales, animales et à l’entretien des espaces verts.
Axema Promotion Services est co-gérante de salons professionnels internationaux en France (SIMA et SITEVI) et à l’étranger (SIMA ASEAN, SIMA ALGERIE,  SITEVINITECH Argentine et SITEVINITECH Chine).

Rattaché(e) à la Responsable du Pôle Economique, ses missions principales seront :

  • Assurer une veille concurrentielle sur les salons
  • Suivre les indicateurs de satisfaction et de rentabilité pour les exposants
  • Réaliser des études et établir des préconisations
  • Animer des commissions et des groupes produits marché

Ce poste CDI est basé à Paris avec des déplacements à l’international.

Pour plus de renseignements, contactez par mail Catherine PIETRAVALLE à l’adresse suivante : catherine.pietravalle@alidoro.fr

 

Recrutement d’un Principal de copropriété confirmé H/F

Vous souhaitez rejoindre un cabinet familial implanté dans le sud de la France, connu pour son sérieux et son professionnalisme ? Postulez !

Missions
En lien avec le responsable du cabinet, vous assurez en binôme avec un(e) assistant(e) la gestion relationnelle, juridique et technique d’un portefeuille de copropriétés. Vos missions sont les suivantes :

  • Prendre en charge le portefeuille existant et en assurer le développement
  • Préparer, convoquer et tenir les réunions des conseils syndicaux et assemblées générales
  • Garantir la mise en œuvre des décisions prises lors des AG
  • Valider les comptes et établir les budgets prévisionnels des immeubles gérés, en relation avec le service comptable
  • Gérer les sinistres et les expertises
  • Demander des devis, suivre et réceptionner les travaux, codifier les factures concernées
  • Constituer et souscrire les dossiers DO sur les travaux importants
  • Valider les actions contentieuses et suivre des procédures
  • Visiter régulièrement les immeubles

Profil

De formation supérieure juridique et/ou immobilière, vous justifiez d’une expérience de 5 ans minimum en tant que gestionnaire de copropriété.
Doté(e) d'excellentes qualités relationnelles, vous êtes reconnu(e) pour votre rigueur, votre réactivité et votre professionnalisme.

  • CDI, statut cadre
  • Temps plein
  • Rémunération indicative : 42 à 50 K€ selon profil et expérience
  • Le poste est à pourvoir en janvier 2019

Cette opportunité de poste vous intéresse ? Prenez contact en toute confidentialité et envoyez lettre de motivation et CV à l’adresse suivante : pascale.courant@alidoro.fr

Actualité RH

Aménagements du contrat de professionnalisation à compter du 1er janvier 2019

Alternant période de travail en entreprise et enseignement théorique, le contrat de professionnalisation permet de favoriser l’insertion ou le retour à l’emploi de jeunes ou d’adultes par l’acquisition d’une qualification professionnelle reconnue par l’Etat et/ou la branche professionnelle.

La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel apporte quelques aménagements à ce contrat à compter du 1er janvier 2019.

La durée maximale de l’action de professionnalisation sera portée de 24 à 36 mois pour les bénéficiaires suivants :

  • Les jeunes de 16 à 25 ans qui n’ont pas validé un 2nd cycle de l’enseignement secondaire et qui n’ont pas obtenu de diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel ;
  • Les demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an ;
  • Les bénéficiaires de minima sociaux ;
  • Les personnes ayant bénéficié d’un CUI (contrat unique d’insertion).

A titre expérimental et pour 3 ans, le contrat de professionnalisation pourra être conclu en vue d’acquérir non pas une qualification, mais des compétences définies par l’employeur et l’opérateur de compétences (ex-OPCA), en accord avec le salarié. Un décret déterminera les modalités d’application de cette nouvelle disposition.

Source : Article 28, loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018, JO du 6

 

Comité d’entreprise : des avantages bientôt taxés ?

Discrètement adopté en première lecture par l'Assemblée nationale le 24 octobre dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2019 (PLFSS), un amendement prévoit la création d’une taxe, dès le 1er janvier 2019, sur les avantages dont peuvent profiter les salariés grâce à leur comité d’entreprise (CE).

Jusqu’à présent, les aides versées aux salariés par les CE (chèques-vacances, aides financières pour les activités sportives et culturelles, bons d'achat pour les cadeaux de Noël et la rentrée scolaire) n’étaient pas considérées comme un revenu à part entière.

Or, un rapport de la Cour des comptes avait estimé, en 2007, que cette défiscalisation coûtait plus d’1,4 milliard d’euros à l’État (pour quelque 33000 CE). Ce projet de taxation avait déjà été proposé dans le cadre de la loi travail (El Khomri) en 2016 mais les professionnels du tourisme avaient réussi à faire reculer le gouvernement.

De nouveau d’actualité, le texte en question prévoit qu'au-delà de 331 euros par an et par salarié (ou 662 euros si le salarié a au moins un enfant), le montant des aides serait soumis à la fois aux cotisations sociales et à l'impôt sur le revenu. Il est possible que le gouvernement fasse évoluer le texte en fonction des débats en cours avec les syndicats et professionnels du tourisme.

Source : AFP 

 

Un salarié peut être délégué syndical sans avoir de mandat d’élu

Lors des dernières élections professionnelles, un salarié avait été élu au sein de la délégation unique du personnel. Peu après, il a démissionné de son mandat de représentant du personnel. Son syndicat l’a alors désigné en tant que délégué syndical (DS). Cette désignation a été contestée devant le tribunal d’instance qui, pour faire droit à la demande, a considéré que la démission du mandat d’élu ne permettait plus au salarié de continuer à se prévaloir du score personnel de 10 % obtenu lors des dernières élections.

La Cour de cassation n’a pas été de cet avis et relève pour la première fois que le Code du travail exigeant un suffrage minimal de 10% au premier tour des dernières élections professionnelles pour être désigné DS, n’impose pas l’exercice par ce salarié de fonctions électives. En conséquence, si le salarié met fin à son mandat d’élu, il peut tout à fait conserver son mandat de DS ou être désigné à cette fonction. Seule importe l’audience obtenue sur son nom lors des dernières élections.

Source : Cass. soc. 3 octobre 2018, n° 17-60285 D 

Fiche pratique

De nouvelles dispositions pour les entretiens professionnels au 1er janvier 2019

Le code du travail impose à chaque employeur, quel que soit l’effectif de l’entreprise, de faire passer à ses salariés un entretien d’évolution professionnelle tous les 2 ans. La loi avenir professionnel prévoit de nouvelles dispositions portant sur le calendrier et les modalités d’appréciation.

Périodicité des entretiens professionnels
L’entretien professionnel doit avoir lieu au moins tous les 2 ans avec chaque salarié.
A partir du 1er janvier 2019, un accord d’entreprise ou, à défaut, un accord de branche, pourra définir une périodicité des entretiens professionnels différente (par exemple tous les ans ou tous les 3 ans, dès lors que l’état des lieux tous les 6 ans est maintenu).

L’entretien professionnel doit systématiquement être proposé lorsque le salarié reprend son activité à l’issue de certains congés et/ou certaines périodes (congé de maternité ou d’adoption, congé parental d’éducation, congé de soutien familial, période de mobilité volontaire sécurisée, période d’activité à temps partiel faisant suite à un congé de maternité ou d’adoption, arrêt longue maladie, mandat syndical).
A partir du 1er janvier 2019, cet entretien pourra avoir lieu, à l'initiative du salarié, à une date antérieure à la reprise de poste.

Contenu des entretiens professionnels
Le but de l’entretien professionnel est de faire le point sur le parcours professionnel du salarié et d'étudier ses perspectives d'évolution (promotion, changement de poste, augmentation des responsabilités, etc.) et les moyens de formation associés.
Depuis la loi travail de 2016, il est prévu que l’employeur informe également ses salariés sur la VAE. Cette obligation est élargie par la loi Avenir professionnel qui prévoit que l’entretien professionnel devra en plus comporter des informations relatives :

  • à l'activation par le salarié de son compte personnel de formation(CPF),
  • aux abondements de ce compte que l'employeur est susceptible de financer,
  • au conseil en évolution professionnelle (CEP).

A noter que la loi ne redéfinit pas l’objet de l’entretien professionnel. Celui-ci ne peut donc pas porter sur l’évaluation du travail du salarié qui doit faire l’objet d’un autre entretien : l'entretien annuel d'évaluation. L'employeur peut toutefois procéder aux deux entretiens consécutivement, mais dans ce cas deux comptes-rendus distincts doivent être rédigés.

Le bilan des 6 ans
Tous les 6 ans, l’entretien doit être réalisé sous la forme d’un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié.
Cet état des lieux permet de vérifier que le salarié a bénéficié au cours des 6 dernières années des entretiens professionnels et d'apprécier s'il a bénéficié des actions suivantes :

  • avoir suivi au moins une action de formation,
  • avoir acquis un des éléments de certification professionnelle (diplôme, titre professionnel, etc…) par la formation ou par une validation des acquis de l'expérience (VAE),
  • avoir progressé sur le plan salarial (augmentation individuelle, changement de coefficient, etc…) ou professionnel (en termes de fonctions, missions, responsabilités, etc…).

A partir du 1er janvier 2019, un accord d’entreprise ou, à défaut, un accord de branche pourra définir d’autres modalités d’appréciation du parcours professionnel du salarié que celles mentionnées ci-dessus.

Sources : Loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, art. 8, Jo ; Article L 6315-1 du code du travail


Besoin d’être accompagné sur ce sujet dans votre structure ?
Contactez-nous par téléphone au 04.99.61.16.30 ou par mail contact@alidoro.fr

Le chiffre

En France, les femmes ont un salaire inférieur de 15,2 % à celui des hommes

En France, la différence de salaire entre les femmes et les hommes est encore de 15,2%, un écart assez proche de la moyenne européenne (16,2 %) qui stagne.

Etant donné cet écart de rémunération, tous secteurs économiques confondus, les françaises travailleraient « gratuitement » depuis le 6 novembre à 15h35. C’est le calcul auquel est parvenu le mouvement féministe « Les Glorieuses » qui veut sensibiliser l’opinion sur les inégalités salariales entre les femmes et les hommes.

Une situation qui pourrait changer peu à peu, le principe d’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes devenant une obligation de résultat dans toutes les entreprises avec des sanctions pour pénaliser les sociétés où les écarts seraient flagrants.

Sources : INSEE, EUROSTAT, Loi N°2018-771 du 5 septembre 2018, Journal officiel du 16 septembre